Ce cas analyse un événement majeur dans l’histoire économique contemporaine du Maroc, à savoir l’absorption du Groupe WafaBank par la Banque Commerciale du Maroc, donnant naissance à l’une des plus grandes banques d’Afrique, Attijariwafa bank.

Le cas aborde les difficultés de la maison mère de Wafa Assurance (Wafa Bank) ayant conduit à la cession de tout le groupe. En effet, pour maximiser ses profits et satisfaire les exigences de dividendes d’une famille aux nombreux héritiers, Wafa Assurance a construit son modèle économique durant les années 90 sur les résultats des placements au détriment de l’activité de base de couverture des risques. D’autre part, elle porte dans son portefeuille une participation stratégique dans deux banques du groupe (WafaBank et Crédit du Maroc). Avec le retournement du marché financier, elle s’est retrouvée devant une double impasse stratégique : baisse des résultats de placements et donc des bénéfices et nécessité de provisionner la moins-value latente sur la banque.

Ce cas traite présente la notion de cycle dans l’assurance (hard et soft markets) et son impact sur l’équilibre du profit entre couverture des risques et placements financiers. il aborde aussi le problème de restructuration financière lié aux crises de croissance qu’affrontent les entreprises familiales et l’incapacité de certaines d’entre elles à la financer, se retrouvant souvent proies de groupes institutionnels mieux capitalisés.